Cliquez sur cette image là-haut et vous pourrez voir les coutumes de Nöel en Europe.
Introduction
Ce sont les traditions de Noël au Canada et en France. Noël est l'une des fêtes calendaires les plus célébrées dans le monde entier. Des manifestations et des réjouissances diverses soulignent aux quatre coins du globe, la fête de la Nativité. Le Canada et la France vous proposent ici un aperçu de la variété de leurs coutumes et traditions de Noël. Trois grands aspects y sont abordés : les manifestations sociales et communautaires, la fête familiale et les célébrations religieuses.
Présentation de Noël
Partout en Europe, des fêtes romaines, germaniques ou celtiques marquaient le début de l'hiver. Le christianisme prend ses origines et son essor dans le monde antique en proposant une nouvelle promesse de vie, en annonçant une nouvelle lumière du monde en la personne de Jésus-Christ. Peu à peu est institué à partir du IVe siècle un calendrier de fêtes religieuses. Elles sont destinées à supplanter les anciens rites et les fêtes païennes.
Noël est la fête de la Nativité, qui commémore dans la liturgie chrétienne la naissance de Jésus-Christ, dans la nuit du 24 au 25 décembre. La France et le Canada contemporains n'ont pas oublié les traditions du passé et gardent encore vivantes les pratiques et les croyances liées aux fêtes de Noël.
Quant à la signification du mot Noël, il pourrait avoir trois origines :
- une origine judaïque
- une origine latine religieuse, rattachée à Dies natalis (le jour de la naissance du Christ).
- une origine celtique, plus controversée, du nom gaulois novo (nouveau) et hel (soleil) correspondant au solstice d'hiver.
Noël au Moyen Âge
Au Moyen Âge, la célébration religieuse de Noël est accompagnée de diverses manifestations qui sont à l'origine de pratiques dont les développements successifs conduisent aux crèches modernes : les tropes, les drames liturgiques ou mystères et les chants de Noël.
Noël - Du XVe au XVIIIe siècles
En France, au Moyen Âge, les drames liturgiques, les mystères et les jeux qui se jouaient primitivement dans les églises, puis sur les parvis, sont à l'origine des crèches vivantes. Les premières crèches d'église apparues dès le XVe siècle en Italie, et au XVIe siècle en France, ont remplacé de manière statique et théâtrale les jeux scéniques des liturgies médiévales.
Les chants de Noël sont le trait le plus répandu de la célébration populaire de la Nativité. Dès le XVIe siècle, ils sont attestés dans toutes les provinces et, parce qu'ils sont détachés de la liturgie (en latin), commencent à être édités dans les langues régionales.
Premier du cycle des douze jours, Noël donnait le ton aux réjouissances des Fêtes. Avec Noël, débutait le cycle des veillées qui se déroulaient jusqu'à la fête des Rois.
Au Canada, après le repas du soir, on recevait, à tour de rôle, parents, amis et gens du voisinage pour chanter, danser et s'amuser pleinement au son des airs joyeux qu'offraient les violonneux, accordéonistes, guitaristes et autres.
Sans doute à cause de leur petit côté latin, les Québécois avaient le sens de la fête et ne se faisaient jamais prier pour entonner une chanson, raconter un conte ou une histoire amusante afin de divertir l'assemblée. Ces «veillées du bon vieux temps», comme on les appelle encore aujourd'hui, étaient empreintes d'entrain et de bonne humeur. Ces réjouissances familiales marquaient non seulement la célébration de la naissance du Sauveur, mais elles signifiaient également la fin de cette longue période d'abstinence et de pénitence imposée par l'Église durant l'Avent.
En Nouvelle-France, la célébration de la fête de la Nativité nous vient des missionnaires et des colons français. C'est donc à ces premiers arrivants que lesAmérindiens et les francophones doivent la traditionnelle messe de Minuit et ses cantiques ou vieux noëls, dont certains remontent au Moyen Âge.
Pour les anglophones, qu'ils soient protestants ou catholiques, la célébration de cette fête religieuse faisait déjà partie de leurs us et coutumes lorsqu'ils arrivèrent au pays au XVIIIe siècle.
Fête communautaire
XIXe et XXe siècles
Dans la société rurale française, au XIXe siècle, les festivités de Noël s'organisaient autour du cycle des douze jours. Les particularismes régionaux se manifestaient dans les croyances liées à la protection des biens et des hommes, les pronostics du temps... Ils s'exprimaient aussi dans les personnifications de Noël chargées de la distribution des cadeaux, ou encore dans les recettes traditionnelles de mets ou de pâtisseries préparées pour le repas de Noël.
Au Canada, les années 1880 marquèrent un tournant décisif dans la célébration de la fête de Noël. À partir de cette période, de nouvelles pratiques apparurent chez la classe bourgeoise anglophone des grands centres urbains. Désormais, la Noël n'était plus célébrée uniquement comme une fête religieuse, mais devenait un symbole de réjouissances civiles. La figure dominante de tous ces changements reste, sans contredit, Santa Claus
Au Canada, les années 1880 marquèrent un tournant décisif dans la célébration de la fête de Noël. À partir de cette période, de nouvelles pratiques apparurent chez la classe bourgeoise anglophone des grands centres urbains. Désormais, la Noël n'était plus célébrée uniquement comme une fête religieuse, mais devenait un symbole de réjouissances civiles. La figure dominante de tous ces changements reste, sans contredit, Santa Claus
La fête communautaire
Noël est à la fois une fête religieuse, une fête de la famille, celle des enfants, mais aussi une fête communautaire : elle réunit croyants et non-croyants autour d'un message de paix et d'amour.
La France est majoritairement rurale au XIXe siècle. Les différences entre les coutumes festives des campagnes et des villes s'affirment. Les festivités de Noël ont un caractère religieux : la messe de minuit est un temps fort du calendrier liturgique. Les réjouissances populaires se portent sur les crèches spectacles et la dévotion à la crèche familiale se développe avec un caractère régional marqué. Le repas de Noël en milieu rural n'a pas encore pris la forme du réveillon, coutume plus citadine.
De nos jours, le caractère religieux s'estompe devant la fête familiale réunissant adultes et enfants autour du sapin pour la traditionnelle distribution de cadeaux.
Au Canada, les traditions relatives à la fête de Noël nous sont parvenues de plusieurs pays. La France nous a transmis la célébration de la Nativité et ses vieux noëls, l'Allemagne l'arbre de Noël et ses divers ornements, et l'Angleterre les cartes de voeux. L'Irlande nous lègua cette ancienne coutume gaélique d'installer des lumières aux fenêtres. Puis, les États-Unis nous apportèrent le père Noël, la Tchécoslovaquie et le Japon déversèrent leur flot d'ornements de toutes sortes pour le sapin de Noël et la décoration des intérieurs domestiques.
Fête religieuse
En France, Noël apparaît au cours du IVe siècle. Malgré son succès populaire, cette fête, pour les autorités religieuses, revêt moins d'importance dans le calendrier liturgique que la célébration de Pâques. Toutefois, les festivités autour de Noël se développent comme en témoignent les nombreux cantiques, et les crèches d'église ou familiales.
Fête familiale
C'est avec le développement du sentiment familial que Noël a pris l'importance que nous lui connaissons aujourd'hui. De grande fête collective, Noël est devenu une fête de la famille dans son intimité.
Au Canada, à partir de 1875, Noël ne s'avèra plus une fête essentiellement religieuse, du moins chez les anglophones et l'élite bourgeoise. Elle devint progressivement une fête communautaire qui donna lieu à de grandes réjouissances familiales. Sapin décoré, crèche et santons, cadeaux et réveillon de Noël firent dorénavant partie des traditions familiales.
Chez les francophones, cependant, ces nouvelles pratiques s'intégrèrent plus tardivement à leur culture. Grâce à une publicité accrue des marchands, après la Première Guerre mondiale, les francophones se laissèrent entraîner dans ce tourbillon de joyeuses festivités. Au cours des années 1930, cette douce frénésie de Noël atteignit finalement les milieux populaires.
LE RÉVEILLON EST LE DÎNER DE NÖEL QUI SE FÊTE LE 24 DÉCEMBRE.
Les plats les plus célèbres sont les fruits de mer, le foie gras d'oie, la dinde farcie au marrons et comme dessert la traditionnelle bûche de Nöel.
(Si vous cliquez en bas, vous pourrez avoir la recette pour cette dîner traditionnelle français. Bon appétit!!! Et Joyeux Nöel à tous!!!
Les plats les plus célèbres sont les fruits de mer, le foie gras d'oie, la dinde farcie au marrons et comme dessert la traditionnelle bûche de Nöel.
(Si vous cliquez en bas, vous pourrez avoir la recette pour cette dîner traditionnelle français. Bon appétit!!! Et Joyeux Nöel à tous!!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire